Quand j’ai vu la photo sur Vivre Délicieusement, j’ai tout de suite vu la super soirée que j’allais me taper avec mes filles.
Bon, dans mon imaginaire, c’était pas mal plus clean que ça l’a été dans la réalité, mais n’empêche que ça a valu le coup.
Parce qu’à Noël, on a le droit de manger du chocolat 15 minutes avant d’aller au lit. D’échapper du gâteau par terre. De se beurrer les mains de glaçage.
À Noël, il n’y a rien de grave!
À Noël, maman a de la patience pour 1000. Maman ne se fâche pas parce qu’elle doit repasser la balayeuse après un pseudo-atelier de confection de brownie-sapin-de-Noël . Maman accepte de se lancer dans des activités saugrenues à 19 h 30 le soir, 30 minutes avant le dodo du bébé et entre deux numéros de maths de l’ado.
À Noël, l’amoureux laisse tomber sa correction de production écrite. On oublie le compte d’Hydro en retard. On ne pense pas aux kilos qui nous colleront aux fesses à cause de ces trop nombreux excès alimentaires.
Noël, c’est l’abandon des règles strictes. Ce sont les rires qu’amènent les permissions d’un soir. C’est la cohésion fraternelle qui arrive quand il y a une tonne de sucre sur la table.
Ce sont les souvenirs que l’on se crées. Que l’on se bâtit. Que l’on provoque.
Ce soir, ç’a été des sapins de Noël. Ça aurait pu être des biscuits sablés ou une maison en pain d’épices. On s’en foutait un peu de ce que nous faisions.
Mais on le faisait ensemble. Dans la simplicité. Dans la bonne humeur.
Nos œuvres sucrées ne feront pas le front page du prochain magazine de Ricardo. Elles ne gagneront sûrement pas de prix culinaires. Et on ne fait pas encore la file dehors pour en acheter.
Ce n’est pas très grave. Pas pentoute en fait.
Les moments que nous avons passés ensemble, ce soir ,resteront marqués dans notre imaginaire pour longtemps. Pis ça, ça me fait déjà rêver aux prochains Noël.