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Le Nouvel an chinois : une occasion de voyager à l'autre bout du monde dans le confort de sa cuisine!

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L'autre jour, à la télé, ça parlait de "Nouvel an chinois" et d'Année du cheval. 

Quelques phrases suffisantes pour semer beaucoup de points d'interrogation dans la tête de mes marmots.

"Hein? Les Chinois n'ont pas fêté le Jour de l'an comme nous?" a demandé Filou. 


"Pourquoi on dit que c'est l'Année du cheval?" a questionné Max. 

"C'est qui les Chinois?" s'est interrogé Sam. 

Il n'en fallait pas plus pour se lancer dans un cours magistral d'histoire du pays de Mao. J'ai beau avoir assis mes fesses à l'université pendant trop de sessions pour en décrocher un diplôme en histoire, je ne connais à peu près rien de l'histoire du troisième plus grand pays du monde. 

On a appelé Google et Wikipédia à la rescousse de notre questionnement. 

"En fait, le Nouvel an chinois, c'est le premier jour du premier mois du calendrier chinois. C'est le début de la fête du printemps qui se déroule sur 15 jours et qui s’achève avec la fête des lanternes", ai-je expliqué à mes ouailles qui me regardaient comme si je tentais de leur expliquer un problème de mathématique quantique. 

"Pis ça n'a pas rapport avec la lune et le soleil aussi?" a pensé ajouter l'homme. 

Là, on venait d'ajouter de la physique nucléaire à notre problème de math. Misère. 

"Euh. C'est tout simplement une fête qui se célèbre en Asie et qui sert à chasser les mauvaises influences et à se souhaiter des prochains mois plein de bonheur!" ai-je simplifié. 

Ça m'a donné le goût de faire voyager ma smala un peu. Vous comprendrez que je n'ai pas casé mes p'tites dans un avion direction Pékin. J'ai plutôt fait venir le continent asiatique à ma table pour y faire une dégustation!



On connaissait la pomme asiatique et les bok choy, mais Sam n'avait pas réalisé que ces trucs devaient prendre l'avion avant d'aller dans son bedon. C'est avec dédain snobisme qu'on a pigé, du bout des doigts, dans le sac de chips aux crevettes. Finalement, c'était pas si pire (je jure tout de même fidélité encore aux sel et vinaigre de Kettle!).

Le chou Chine nous a toutefois mystifié : comment doit-on le manger? Mystère! Les recettes que j'ai trouvées ne m'inspiraient pas tellement et il me manquait souvent des ingrédients pour y arriver. N'empêche qu'on a regardé la patente, on la coupé, on l'a senti. Ça a la texture d'une vulgaire patate crue. Puis, quand Google nous a révélé que le produit n'avait de chinois que le nom (c'est un taro et ça vient des Antilles!), on a passé à un autre appel!

J'aurais voulu acheter des lychees frais, mais ils brillaient par leur absence à l'épicerie où j'étais. Je me suis rabattu sur ceux en conserve. Après y avoir goûté (oh! C'est sucré! C'est bizz la texture! Ouach! - tous les qualificatifs y sont passés), j'ai transformé le tout en granité

J'ai mis un petit paquet de viande chevaline dans mon panier pour expliquer aux filles que oui ça se mange du cheval. Maxim a rechigné un peu sur la chose. On la comprend. Des chevaux, c'est beau, c'est noble, c'est attachant. "Tu sais pitoune, s'il y a une viande que l'on devrait manger sans culpabilité, c'est bien ça. Ça n'existe pas des élevages de chevaux destinés à la consommation. Au Québec, les chevaux qui se mangent, ce sont les bêtes qui ont fini leur travail, qui ne peuvent plus rien faire d'autre. Si son travail, c'était de faire de la compétition et qu'il n'est plus capable, par exemple, c'est à ce moment qu'il prend le chemin de l'abattoir."

On a poursuivi notre dégustation asiatique avec des biscuits Pocky. Vous aurez deviné qu'on a touché le fond du paquet en deux temps trois mouvements! Une collation sucrée qui a séduit tout le monde ici! 



Puis, pour souper, j'ai mis du poulet general Tao sur la table. Après tant d'explications sur la provenance des produits et tout, j'avais plus ou moins le goût de me lancer dans la confection d'une recette compliquée. Heureusement, dans la section des produits asiatiques de l'épicerie, je suis tombée sur les produits Blue Dragon qui m'ont permis de boucler mon repas en quelques minutes!

Ici, l'homme est toujours sceptique des enveloppes achetées sur une tablette qui sont remplies de promesses, mais qui nous laissent sur notre faim. En tout cas, si je me fie à son assiette qui s'est vidée dans le temps de le dire, je crois qu'on peut dire que ça valait la peine! 

Je n'ai eu qu'à tremper des lanières de poulet dans un oeuf battu puis dans de la fécule de maïs pour ensuite les faire cuire dans une poêle huilée. Puis, on ajoute de l'oignon, du brocoli et la sauce. Deux-trois minutes plus tard, l'affaire est ketchup! 

En tout cas, ça m'a donné le goût d'amener plus souvent l'Asie par chez nous. La prochaine fois, je vais tester un sauté sichuanais. Mais bon, j'espère ne pas devoir faire un cours de géographie sur la province de Sechuan...

"Mamaaaan? C'est qui Tao?"

Ah misère. Moi et mes idées... ;-)

Je participe à la campagne des ambassadrices Blue Dragon organisée par Mom Central Canada et j’en retire quelques avantages. Les opinions émises sur ce blogue sont les miennes. 

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