Ça ne prendrait pas grand chose.
Depuis quelques mois, je traîne de la patte. Ma réserve d'énergie, de gaz à jouer les femmes de maison est au plus bas. Je ne suis pas déprimée. Je ne suis pas dépressive.
Mais tout m'apparaît comme une tâche insurmontable. Une montagne que je devrais franchir avec des talons aiguilles, en robe à paillette pis sans avoir dormi les trois dernières nuits,
Je me rends compte qu'on a des vies de fous. De mongoles. Complètement capotées. Quand les deux parents travaillent toujours trop. Quand les enfants ont besoin d'aide avec à apprendre la foutue table de multiplication de douze. Quand il y a des bobettes à laver, des cours de patin à courir et des lunchs à prépare (sans-déchets-svp-sans-arachides-svp-sans-sucre-sans-gras-svp)r, Quand il faut penser à sortir le bac de récupération aux deux semaines, le bac à déchets aux trois semaines et celui du compost aux quatre semaines.
Quand il ne faut pas oublier le compte MasterCard, les taxes scolaires et l'Hydro. Quand il faut inclure cinq à dix portions de fruits et de légumes à notre alimentation chaque jour, servir des pâtes de blé entier et sortir les gras trans de notre alimentation. Quand il faut trouver du temps pour inviter les amis à souper, appeler sa mère pour lui dire qu'on respire toujours et faire un coucou par courriel à la copine gaspésienne. Quand il faudrait enfin se remettre au jogging, repeindre le salon et aller cher le dentiste.
Tout ça avec des nuits de six heures entrecoupées de cauchemars de l'un, du pipi de l'autre, de l'antibiotique à donner au bébé pis des ronflements de celui qui tente de vous prendre plus de couvertes que ce qu'il a droit.
Ben quand tout ça se retrouve dans le même 24 heures, c'est normal que de plus en plus de gens craquent. Sont au bout du rouleau. Réclament le droit de dire : Stop! Je n'en peux plus.
Pas surprenant qu'elles s'enfuient sous le soleil pour refaire leur réserve de vitamine D, d'énergie pis de patience. Vous pensez que c'est pour mieux se pavaner avec leur beau sun tan, mais non.
Je suis du lot. Je me demande comment j'y arriverai. Comment je parviendrai à subvenir aux standards de ma société sans devoir passer deux heures chaque matin à camoufler à grands coups de fond de teint toutes ces marques de surmenage sur mon visage. Comment je passerai aux travers des toutes ces obligations sans carburer au Red Bull, au café tassé bien fort et au chocolat noir.
Comment?
Mon rêve? Travailler trois jours. La femme de carrière en moi serait comblée. La femme de maison aurait ensuite une journée complète pour boucler épicerie-lavage-des-planchers-et-autres tâches connexes.
Finalement, la dernière journée de la semaine serait consacrée à moi. À Moi, avec un grand M. Des avant-midis passés dans le bain à lire les 50 nuances de Grey dont tout le monde parle, à jouer à Angry Birds sans culpabilité, à aller faire de la photo au Barrage Frontenac, à aller dîner avec François et se dire qu'on est vraiment meilleurs que tout le monde, à faire des dédettes d'après-midi, à regarder Dester en rafale, à faire un saut chez Choco-là et me bourrer de Rodoudou et de Snob, à me taper la Coupe du monde à Bromont en ski.
C'est pour ça que je mise beaucoup sur ce nouveau concours de Royale. Paraît que j'ai une chance de trouver 50 000 $ dans un rouleau de papier de toilette ou dans une boîte de mouchoirs, un emballage de serviettes de papier ou d'essuie-tout. Vous ne m'aurez jamais vu aussi assidu sur le changement de rouleau! Ha ha ha!
À défaut de mettre la main sur ce fameux 50 000 $ qui me permettrait de travailler à temps partiel, il y a plein d'autres prix à gagner comme des télés, des blu-ray ou des tablettes électroniques
En fait, ce sont des billets de chaton en or qu'il faut trouver. Il semble qu'il y en a 60 de ces billets de cachés aussi sur le site royale.ca ou sur la page Facebook de Royale.
Et vous, vous feriez quoi avec 50 000 $ qui vous tombaient du ciel? Je suis curieuse de vous lire!
“Décharge – Je participe à la campagne Royale par Mom Central Canada pour Royale. J’ai reçu une compensation pour ma participation. Les opinions sur ce blogue n’engagent que moi.”