Chargeur de piles recherché

Je suis allée chez Future Shop, chez Bureau en gros, chez Stéréo Plus, chez Target, à La Source pis même dans le coin de l’électronique du Maxi et je n’ai pas trouvé. C’est pourtant simple ce que je cherche. Je suis prête à mettre le prix qu’il faut, en autant que ça fonctionne. Et si je peux mettre la main dessus le plus rapidement possible, ça m’arrangerait.

Vous savez où je peux trouver ça un chargeur de batteries de maman?

Parce que là, j’ai les piles à plat. Elles sont complètement vidées. C’est peut-être le manque de soleil de la semaine passée ou bien les semaines qui n’en finissent plus de finir, je ne sais pas.

Alors, après avoir cherché encore et encore. Après que des dizaines de vendeurs m’aient regardé d’un drôle d’air après leur avoir dit ce que je recherchais. Je me suis rendue à l’évidence. Ce bidule n’existe pas. Malheureusement.

Pourtant, je suis certaine qu’il y a un filon ici. Une véritable mine d’or pour la personne qui saura breveter ce chargeur. #Sachezle


J’ai donc dû me rabattre sur une autre solution. Il fallait que je trouve une idée magique pour remettre mon système à neuf, pour faire le plein d’énergie et redevenir une maman patiente, gentille et à l’écoute de mes enfants.

Pendant que j’étais à ces réflexions, j’ai repensé à un cours au Cégep que j’avais eu. Nous avions appris qu’une tribu africaine isolait les femmes alors qu’elles avaient leurs règles pour ne pas rendre impure le reste des habitants. On les envoyait dans une petite cabane éloignée sans enfants ou autre distraction. Encore une fois, par souci de pureté, ces femmes ne pouvaient toucher à un seul chaudron. Une personne se chargerait de leur apporter leurs repas trois fois par jour.

J’ai crié à l’injustice. Très haut et très fort. Comment ces femmes pouvaient-elles subir cette inégalité sans rien dire? J’étais heureuse de vivre dans une société où l’on ne met plus les femmes à l’écart parce qu’une fois par mois, elle doit vivre avec ses menstruations.

Quinze ans plus tard, j’ai changé d’avis sur les pratiques de cette tribu. J’en suis même à la vénérer. Quelle bonne idée pour ces mamans que de prendre une semaine de break par mois! Cinq jour à ne rien faire : pas de vaisselle, de ménage, de popotte, de surveillance d’enfants, de négociations avec une pré-ado frustrée, de conciliation avec les maris. Que du repos, du repos, du repos.


J’achète donc l’idée!

Idée que j’ai mise en application mercredi soir. Une soirée passée au Festival Mode et Design de Montréal où la seule chose que j'ai eu à penser c'est si je voulais du vin blanc ou du vin rouge et quelle coiffure je voulais que la gentille préposée du kiosque Cover Girl me fasse (en plus, c'était gratuit!).


Manger les meilleurs sushis du monde dans un resto du Plateau, siroter un (bon) café tout en faisant du lèche-vitrine, papoter avec les copines, rêver de pouvoir se payer toutes ces magnifiques oeuvres vestimentaires, savourer des bulles en se prenant pour une star à côté d'une star (Mitsou Geneviève Borne Clodine Desrochers, Ève Landry, Rebecca MacKonnen, name it) dans la zone VIP, s'acheter une crème glacée à 1 h du matin, ça vaut beaucoup, beaucoup de piles neuves. Ça recharge une maman pour un petit bout. En tout cas, mes marmots disent merci à Cover Girl et Pantene d'avoir penser à moi! ;-)

Et vous, quels sont vos trucs pour survivre au quotidien familial?

Pour tout savoir sur le Festival Mode & Design, c'est ici : http://www.festivalmodedesign.com/fr et ça se poursuit jusqu'à dimanche!

Décharge : Je reçois des avantages de cette collaboration. Les opinions émises dans cet article sont les miennes et je vous les partage en toute honnêteté.