Chaque maisonnée à un adage que maman répète encore et toujours. Le genre de truc que lorsque l’on était jeune, en l’entendant, on roulait des yeux un peu écœurer de se le faire répéter. Ce genre de phrase, je le sais maintenant, devait prendre tout son sens seulement, et seulement lorsque moi-même je deviendrais mère. Maintenant maman trois fois dont un adolescent de 16 ans, j’ai de l’expérience derrière la cravate en ce qui attrait aux phrases que l’on tente de faire rentrer dans les petites caboches de nos enfants. Chez nous, dans ma tendre jeunesse, un peu trop loin à mon goût d'ailleurs, ma mère nous en lançait quelques régulières du genre : « La grandeur d’un homme se mesure des épaules en montant. » , « Une chaise a quatre pattes. », « La pluie ne te fera pas mourir, tu n’es pas fait en chocolat. » et ma préférée, celle que j’utilise aussi allègrement qu'elle avec mes enfants c’est « Enfants sales, enfants heureux. ». Pourquoi ma préférée? Probablement pour me déculpabiliser de les voir plus souvent qu’autrement arriver tout crottés avec un air qui me rappelle drôlement Babe le petit cochon.
Ma fille, entre autre, adore mais adore se rouler dans le gazon avec son capri blanc, pas le noir, pas le rose, et surtout pas le vert, non non le blanc! Bon vous me direz : " Mais quelle est l’idée d’acheter des capris blancs?". À ça je répondrais, sûrement une bulle au cerveau en magasinant, mais ça c'est une autre histoire. Bref, le dit capri blanc, revient toujours mais toujours avec de belles traces vertes bien saillantes sur les genoux. Je passe donc ma vie à les nettoyer, bien fait pour moi dirait chummy. Mais il ya pire que le capri, lorsque la marmaille arrive de leurs camps scout (endroit où l’on prône à leurs grandes joies, les bains de boue toute habillée et dont l’odeur de chasse-moustique cohabite gaiement avec l’odeur de « swomp » pendant une semaine dans le fond de leurs valises) ça ne donne pas sa place ça non plus!
D’ailleurs, attachez votre tuque la saison des petits fruits bat son plein et avec elle, les tâches rebelles!
Qu’à cela ne tienne, rien de tout ça ne nous effraie car ils sont si heureux, tout comme le prône la phrase « Enfants sales, enfants heureux! ». Donc voici mes trucs de maman pour palier à ce désastre. Prendre le vêtement souillé et gratter l’excès de boue. Je remplie ensuite un gros seau d’eau avec du vinaigre (Dans une proportion de 500 ml d’eau avec 60 ml de vinaigre) et je laisse tremper. Ensuite, un peu de détergent Tide à même la tâche rebelle ou même du Dawn. Envoyez le tout dans la machine à laver. Pour les tâches rebelles sur le blanc, un tour prolongé au soleil sur la corde à linge en vient souvent à bout.
Être maman, c’est aussi laisser les cocos explorer, se dépasser, s’épanouir à leurs façons. Si cela veut dire avoir à frotter un peu, pourquoi pas si ça me vaut des yeux pétillants et des sourires à profusion.
De toute façon, peu importe leurs intérêts, notre but ultime c’est qu’ils développent leurs intérêts et deviennent des jeunes adultes passionnés non? Que ce soit les scouts, la cuisine, les sports ou la boue! hahaha
Je veux d’ailleurs vous partager l’histoire de Briane qui est un bel exemple pour démontrer ce dont je parle (Voir vidéo plus bas, en anglais seulement). Briane est une jeune Olympienne, la première et unique femme canadienne à s’être emparer du podium pour les épreuves combinées des Championnats du monde en heptathlon. Elle s'accomplira une fois de plus au jeu panaméricain. Pour arriver à ce niveau, il y a certe eu une maman qui a su lui transmettre ce goût du dépassement. Nous l'encourageons donc de tout notre coeur et rendons aussi hommage à toutes les mamans qui ont su encourager leurs progénitures à foncer et vivre leurs passions à fonds. #ThankYouMom
Voici la vidéo de Briana.